La réalisation de l’exercice précédent démontre que la tension réelle d’alimentation d’un récepteur est toujours inférieure à la tension de la source.

Il existe donc une chute de tension dans la ligne d’alimentation.

Ici elle est de 225 – 219,1 = 5,9 V, ce qui correspond à : 5,9 x 100/225 = 2,6 %

Il est à noter que les récepteurs électriques ont une tension nominale de fonctionnement (souvent appelée voltage). Cette tension est toujours indiquée sur l’appareil.

Pour garantir un bon fonctionnement, la tension d’alimentation doit se situer à + ou – 5% de la tension nominale.

Aussi, la section de la ligne doit être choisie pour une chute de tension maximale de 5%.

Retenez que toute ligne électrique est le siège d’une perte d’énergie proportionnelle à la chute de tension. Ceci sera étudié plus en avant.

Dans notre cas, nous sommes dans les tolérances mais, si vous utilisez un conducteur de 2,5 mm² de section, le calcul donne une chute de tension de 1,6%.

Longueurs maximales en mètres de câble en cuivre à utiliser pour limiter la chute de tension à 5%, en fonction de la section, de l’intensité et pour une tension monophasée de 230 V.

En pratique, les électriciens adoptent une densité de courant de l’ordre de 5 A/mm² pour des longueurs inférieures ou égales à 50 m, et pour des sections inférieures à 10 mm², ce qui est proche de ce tableau conforme à la norme C15 100.